Dans l’ombre des cyprès en ces lieux égarée
J’avoue au vain silence une pensée impie
L’espérance n’est plus que j’avais enterrée
Il n’y a plus de Dieux dans les cieux d’Olympie
Mon errance incertaine m’a désincarnée
J’entends les voix des morts riant de ma folie
A la pulvérulence ils me savent vouée
Et déroulent moqueurs l'écheveau de ma vie
Et déroulent moqueurs l'écheveau de ma vie
Je vois mes souvenirs périr dans leur poussière
Écrasés tout soudain sous le pas des vivants
Ma solitude existe depuis trois mille ans
Ma solitude existe depuis trois mille ans
Et je sais maintenant qu’il n’est de Dieux sur terre
Ni de paix ni de foi sous les marbres brûlants :
Olympie a
nié à jamais la lumière
Ni de paix ni de foi sous les marbres brûlants :
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