dimanche 6 mai 2012

Olympie


Dans l’ombre des cyprès en ces lieux égarée
J’avoue au vain silence une pensée impie
L’espérance n’est plus que j’avais enterrée
Il n’y a plus de Dieux dans les cieux d’Olympie

Mon errance incertaine m’a désincarnée
J’entends les voix des morts riant de ma folie
A la pulvérulence ils me savent vouée
Et déroulent moqueurs l'écheveau de ma vie
 

Je vois mes souvenirs périr dans leur poussière
Écrasés tout soudain sous le pas des vivants
Ma solitude existe depuis trois mille ans

Et je sais maintenant qu’il n’est de Dieux sur terre
Ni de paix ni de foi sous les marbres brûlants :
Olympie a nié à jamais la lumière

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