Lorsque la lune fume et irrume la brume,
L’homme au sourire oblique efface l’horizon.
Il s’englue avec moi dans l’horreur du bitume,
Tandis que les corbeaux reprennent leur chanson…
L’homme au sourire oblique inconscient me consume !
Mon verbe avait crevé sa prison de béton,
Mais il m’a injecté sa prose d’amertume,
Quand chacun de ses mots rime avec abandon.
Et le trottoir macabre entonne sa rengaine…
Les funestes oiseaux portent ma morte traîne,
Mon homme aux yeux de nuit me laisse aller au glas
Du cortège lyrique entraîné à gésir
Sur ma page vouée au luxurieux trépas,
Puis
revient dans mes bras en poème mourir.
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