L’été à demi nu
Exhibe ses consomptions
De languides marquises aux rougeâtres pommettes
Effeuillent leurs falbalas défraîchis
Les atours de velours des laquais décadents
Jonchent les allées dévêtues de lumière
Le palpitement infime du soir
Relâche ses brocarts moirés
Aux reflets asthéniques
Sur nos théâtres désabusés
Mon cœur gros de tous les soleils explosés
Se drape d’un déshabillé de soir fané
Qui égrène
Librettiste phtisique
L’agonie
de ses pétales amoureux