mercredi 6 juin 2012

Tirynthe


Jamais jamais plus dans mes rêves
l’inexpugnable citadelle
ses murs cyclopéens devenus poudre
d’os
ont déteint sur mon âme
la poussière du temps
épandue
Gravats
Idoles abolies
Même mon eau lustrale
s’est tarie
Au creux de ma main
ébréchée
la grise pulvérulence
des puissances déchues
Mon monde comme Tirynthe
effondré
oublié
tesselle
résidu
que tu foules aux pieds

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