ubi tu
Gaius ibi ego Gaia
Toi je t’ai reconnu sur ma route mourante,
Quand chaque heure du jour se muait en tapage
Le doux creux en ta joue était abîme sage
Où se sont engloutis mes hoquets d’épouvante
Le doux creux en ta joue était abîme sage
Où se sont engloutis mes hoquets d’épouvante
Le marais de mes nuits me laissait suffocante
Sur des récifs abrupts j’aggravais mon naufrage
Prisonnière pourtant du subtil accouplage
De tes mots, me faisant à jamais ton amante
Ton bouche-à-bouche suave a noyé mes épaves
Et ton verbe impudique a brisé mes entraves
Et ton verbe impudique a brisé mes entraves
Poète, phare cru trouant ma sombre brume
Tu as serti mes pleurs nés d’amour inconnu
En colliers de poèmes au parfum d’écume
Toi je
t’ai reconnu, toi tu m’as mise à nu
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